Les nouveaux services de mobilité vont-ils redéfinir le paysage urbain ?
Les études sur la demande de transport démontrent que l’utilisation des véhicules personnels tend à diminuer dans les pays développés, notamment en Europe. Plusieurs facteurs alimentent cette tendance :
- globalement, les gens habitent de plus en plus en ville. Le taux de motorisation est directement lié au pourcentage de la population qui vit dans les conurbations. La voiture est jugée moins utile ou indispensable en milieu urbain, du fait entre autres de l’aménagement du territoire et de la disponibilité de modes alternatifs ;
- les jeunes sont plus attirés par la ville et préfèrent y résider lorsqu’ils se lancent dans la vie active ou fondent une famille. Les jeunes générations (la génération Z surtout) ont plus envie aujourd’hui d’utiliser une voiture que d’en posséder une ;
- la multiplication des contraintes auxquelles se heurte l’usage de la voiture en ville (restrictions diverses et nombreuses à la circulation, places de stationnement rares) rend le mode voiture moins attrayant ;
- les chaînes de déplacement sont devenues très complexes ; l’offre traditionnelle de transport (de transport en commun surtout) ne parvient plus à satisfaire la demande. La banalisation de l’accès à Internet et à l’informatique favorise l’apparition
de nouveaux services de transport, la mobilité partagée entre autres.
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Fiche d'information
- Date : 2018
- Auteur(s) : DEBAUCHE Wanda
- Domaine(s) : Mobilité urbaine
- Type : RR379 Dossiers
- Référence PIARC : RR379-015
- Nombre de pages : 5
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Cet article a été publié dans la revue Routes/Roads