Le Groupe d'étude (GE) C.1 s'est concentré sur "la sûreté des infrastructures, des biens transportés et des personnes". Cette décision a été prise au vu de l'expérience selon laquelle, la survenance d'incidents volontaires, profitant de la disposition et de la conception d'infrastructures routières pour cibler les zones utilisées par les piétons et causer des dommages, n'a pas eu d'effet sur les administrations routières. Il en a été déduit que certaines administrations routières (ci-après dénommées AR) sont encore peu disposées à prendre la responsabilité d'intégrer la sûreté comme une activité normale dans leur façon de concevoir, de construire, d'entretenir et d'exploiter leurs infrastructures.

Le présent rapport vise à

1. sensibiliser davantage les AR et à les encourager à jouer un rôle plus actif dans la sûreté de leur infrastructure
2. fournir un contexte théorique concret ainsi qu'un exemple de méthodologie sur la façon dont la sûreté peut être intégrée.

C'est la raison pour laquelle il énonce :

• les différents facteurs de sûreté des infrastructures ;
• les considérations clés à prendre en compte lors de l'évaluation des risques « sûreté » en ce qui concerne la résilience du patrimoine routier ;
• des exemples pratiques du processus d'évaluation des risques ;
• des recommandations à l'intention des gestionnaires/propriétaires d'infrastructures routières.

Comme ce fut le cas pour le précédent Groupe de travail (GE) C.1 de PIARC (2014-2015) [1], le groupe C.1 tient à souligner de nouveau le problème de la confidentialité en matière de bibliographie et de références, ainsi que le niveau d'informations pouvant être contenu dans ce type de document. Ces deux éléments constituent des contraintes sur le résultat final produit pour la communauté de PIARC.

Malgré cela, le groupe C.1 estime que ce rapport remplira sa mission de sensibilisation accrue aux questions de sûreté au sein de la communauté de PIARC et qu'il contiendra un message clé : "L'organisation de la sûreté et la capacité d'atténuation et de prévention des risques « sûreté » doivent devenir un élément essentiel de la structure organisationnelle des Administrations Routières (AR) modernes.