L'objectif du travail effectué par le GT 1 dans le domaine du BIM et de la numérisation a été fondamentalement d'effectuer une analyse de l'état de l'art au niveau mondial sur la façon dont la numérisation est appliquée à la gestion du patrimoine routier et à la méthodologie BIM. dans le même domaine.

Le contenu du document permet de déduire que la numérisation de la gestion du patrimoine routier a atteint un niveau technologique élevé. Toutefois, le lecteur de ce rapport peut en déduire qu'il reste encore un long chemin à parcourir dans l'application de la BIM à ce domaine. Cette affirmation est basée sur les résultats d'une vaste enquête menée auprès des administrations routières de différents pays et des concessionnaires d'autoroutes. Le contenu de cette enquête est présenté dans la section 9.

Compte tenu des résultats obtenus, ce document comprend fondamentalement un état de l'art et différents exemples d'applications numériques dans la gestion du patrimoine routier ainsi que certaines lignes générales de la façon dont certaines agences routières dirigent leurs efforts dans la coordination et la préparation de certains documents qui serviront de base à l'application du BIM dans la gestion du patrimoine routier.

La première partie du document constitue un guide pour contextualiser la BIM, en profitant de l'occasion pour compiler les concepts de base qui serviront à reconnaître que cette méthodologie a un grand avantage dans le secteur du bâtiment et de l'industrie par rapport à l'application dans la conception d'ouvrages linéaires et, par conséquent, beaucoup plus, même dans les phases ultérieures du cycle de vie d'un ouvrage linéaire tel que les routes. Si l'on se concentre sur les aspects liés à la conservation et à l'entretien, qui constituent la période la plus longue de la vie d'une infrastructure, on constate, une fois de plus, que l'application de cette méthodologie à des infrastructures conçues et construites il y a longtemps (il s'agit de la plupart des réseaux routiers des pays développés et même des pays en voie de développement) présente peu d'avancées et de grandes difficultés.

Une série de cas pratiques et d'informations sur l'application du BIM dans la gestion du patrimoine routier est fournie pour soutenir les stratégies que peuvent envisager les agences routières engagées dans ce processus ou qui s'y intéressent. Plus précisément en Espagne, en Belgique, au Mexique, en France, au Japon et en Corée.

La deuxième partie du document aborde le niveau technologique et décrit certaines méthodologies liées à la numérisation dans le domaine de la gestion du patrimoine routier. Des exemples sont présentés et certaines procédures qui pourraient être les plus répandues dans le monde sont décrites. De même, tout ce qui est décrit ci-dessus est étayé par les résultats d'enquêtes menées auprès des mêmes pays et agences que dans le cas du BIM.

Dans les conclusions finales, certains aspects du contenu du document sont synthétisés, le haut degré de technologie dans la numérisation du patrimoine routier est exprimé et la nécessité de coordonner et de définir la dimension du BIM dans ce domaine est renforcée.